Mercredi 11 février 2009 à 21:06
Je n'arrive plus à écrire...
C'est surement parce que trop de choses me manquent. Des trucs tout bêtes comme des rêves, des rires au quotidiens, nos délires, le sentiment de liberté que j'avais au quotidien ces deux dernières années. Je vous vois plus beaucoup les filles, mais je me rend compte que c'est vous qui m'apportiez mon bonheur au lycée et ça me manque de plus vous voir. Est ce que ça veut dire que je suis rien sans vous?
Faut dire que j'ai aussi perdu mon rêve. J'en ai rêvé pourtant, j'y croyais fort, plus fort qu'à n'importe quelles autres choses. Mais me voilà aujourd'hui obligé, contrainte à le refouler, faire comme si ça n'avait été qu'une passade, un rêve de gamine, une broutille..... Je crois que c'est au moment où je l'ai perdu que j'ai céssé de savoir écrire. Et puis réécrire ici, ça serai aussi comme noyer mes souvenirs, dire que ça y est, c'est fini tout ça, maintenant on est "grand", prêt à devenir des adultes, à faire des études bla bla bla. J'écris, mais je publie pas, ça ne me plait plus ce que j'écrit; je n'ai plus le sentiment d'extase que j'avais avant quand j'écrivais, le sentiment de liberté et de libération, quand mes pensées allaient plus vite que le stylo qui glissait sous un papier froissé que j'avais sortir d'un coin oublié pour ne pas perdre ces idées tellement géniales, pour ne pas perdre ces mots qui me venaient, ces mots qui mettaient un sens sur ma vie, sur mes émotions, sur ce que je vivais, qui faisaient que j'allais bien.
J'ai peur aussi de réécrire, parce que je sais ce qui en ressort à chaque fois que j'essaye maintenant. Ce ne sont que des regrets, des plaintes, des larmes, des souvenirs... et j'ai pas le droit... Après tout j'ai l'amour, j'ai trouvé l'homme de ma vie, je ne devrai pas avoir le droit de me plaindre, de dire que certaines parties de ma vie me rendent malheureuse.... ça serait être égoïste, certains souffrent plus que moi, et puis je le decevrai peut être, l'homme de ma vie, si il savait.... J'ai pas envie de le decevoir, j'ai pas envie qu'il se dise qu'il ne me suffit pas, qu'il ne me rend pas heureuse....c'est pas vrai. Mais voilà, même quand je suis dans ces bras, parfois je ne peux pas m'empecher de regretter ce temps passé, ce temps où je riais sans cesse, ce temps que je passai à rever. Je suis prisonnière d'un rêve et du passé et je ne sais pas comment m'en libérer.
J'ai l'amour, mais les mots ont quitté ma vie. ça peut paraitre tellement dérisoire de dire ça, pour la plupart des gens ça n'aura aucun sens. Pour moi si. Mettre des mots sur ce que je ressent et sur ce que je vis est plus important et m'apporte plus de bonheur qu'un cadeau, ou quelque chose de matériel.
J'ai essayé de quitter mes rêves, de me faire une raison, de me dire qu'il fallait grandir, passer à autre chose, s'en construirent des nouveaux, mais j'ai pas reussi. Je me suis dit que passer à l'âge adulte c'était sans doute oublier ce que les adultes appellent plus tard des broutilles d'adolescents. J'ai essayé de quitter mes rêves mais ils me hantent constament. Tout me renvoi à eux, les rues encore inconnues que je peux traverser, le métro qui me renvoi à la routine qu'est devenue ma vie, les couloirs de la fac, les articles postés ici, mes pensées, une certaines personnes qui elle vit son rêve. Toi aussi mon amour, je me dis que c'est aussi pour toi que je suis resté, que j'essaye d'abandonner mes rêves et de m'en construire d'autres. Mon avenir il n'existe pas sans toi, mais je ne veux pa qu'il soit obscursi par des rêves renfloués et non accomplis. Mais me laisserai tu partir? Même seulement deux mois? Mais est ce que deux mois me suffiraient.....
Je t'aime, mais j'avou je souffre, je ne serai pas dire si c'est un peu ou beaucoup tant j'essaie de renfouer ce désir et ces rêves. Mais ça m'arrive de pleurer en y repensant, et c'est si violent que je pense que je souffre plus que je ne veux me le montrer. Je ne m'enferme pas volontairement dans le souvenir des rêves inachevés. ce poids sur le coeur il vient tout seul. Je suis heureuse avec toi. Mais j'aimerai avoir le coeur léger, le même que j'avais quand il y avait de l'originalité dans ma vie et des rêves qui la guidait.
Je ne sais pas à qui en parler de peur que l'on me reproche d'être égoïste, je le ressent tellement moi-même. J'ai peur qu'on me reproche de ne pas t'aimer, de te "renier", de ne pas m'apercevoir de la chance que j'ai. Jessaye d'abandonner mes rêves et j'aimerai tellement en parler à quelqu'un et en même temps j'aimerai tellement que tu ne le découvre pas. J'ai peur que tu te dise que tu ne me suffit pas, que je suis malheureuse, peur que tu te sente trahi.
Mais j'ai l'impression d'avoir perdu ma liberté. Elle consistait à pouvoir sortir quand je voulai, prévoir ce que je voulai, sans me demander ce que tu pourrai bien faire pendant ce temps. elle consistait à pouvoir rêver ce que je voulait en me disant que ça se réaliserai, en me disant que de toute façon, je suis libre, je peux décider d'où je suis, quand je le veux.
J'ai tellement peur de te decevoir si tu venai à lire ça, je ne sais même pas si je vais le publier, je vais suremen hésiter 2 heures entre "publier" et "annuler". En plus il doit être totalement décousu, il est écrit sous l'effet des larmes, ça fait 15 minutes que je suis dans cet état là, mais personne ne doit le savoir, ça me parait tellement égoïste d'écrire et de penser tout ça. J'ai peur que tu penses que je m'éloigne de toi. Je ne suis pas prête à céder ma liberté comme j'ai eu à céder d'autres choses.
Je suis tellement égoïste...
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Je ne vais dire que des choses banales. Mais ce n'est pas de l'égoïsme que de vouloir être heureuse. C'est au fond ce que tout le monde recherche. Bien sûr qu'être amoureuse demande de faire des concessions. Mais ne laisse pas tes amis à la trappe, accordez-vous du temps, même si le lycée est terminé depuis bientôt un an...
Oh, je suis désolée, j'aurais voulu trouver de meilleurs mots.