Samedi 26 mars 2011 à 19:49
"Maintenant je sais ce que c'est d'être laissé-pour-compte, de se sentir insignifiant et quasiment transparent pour l'autre. C'est une douleur nouvelle qui nous transperce alors qu'on croyait les avoir toutes connues. Accompagner des amis en soirée, changer de coiffure, faire du sport... On essaie tout ! Et quand on va se coucher, ça nous rattrape. S'il est indifférent, c'est que j'ai du commettre une faute, on revoit ce qu'il fait, ce qu'il a dit, on revit tout les yeux ouverts dans le noir. Peut-être est-ce un malentendu ? Et on relativise les faits, les preuves qui mettent en évidence que l'autre ne nous aime pas. Il arrive même qu'on veuille se convaincre que rien n'est fini, qu'il reviendra frapper à notre porte, un soir. Ça peut durer longtemps comme ça. Et enfin, un jour, on finit par partir. On rencontre des gens nouveaux. Ils nous mettent un peu de baume au coeur en nous trouvant de l'intérêt. On commence à se reconstruire, à voir les choses autrement. Et si on souffre encore au souvenir, les moments difficiles, de ces années de vie qu'on a gâchées, on se dit qu'ils pourraient s'effacer"
The Holidays
Mardi 22 mars 2011 à 22:17
Je suis née sans éclaboussure
Regardez-moi, rien ne se voit
Je n'en serai jamais trop sure
De vous a moi je ne sais pas
Je ne connaissais pas le plus dur, je n'avais pas vraiment de blessures... Je suis donc devenue le fruit de cette blessure, le souffle d'un trop long combat, dans le silence et sans injures, tout en murmures...je m'en sors sans éclaboussure, regardez moi rien ne se voit
Dans cette histoire ce qui me blesse, c'est qu'il n'y a que ça à regretter. Quelques silences autour de ça, y a des silences et c'est comme ca...
Et si je m'en sors, sans bleu au corps, être normale pour être bien, effacer quelques lignes de ma main...
Et si je m'en sors, un peu plus forte...
Dimanche 20 mars 2011 à 15:40
Je pensais pas tomber dans ce genre de truc,
Peur de faire une connerie...
Dimanche 20 mars 2011 à 13:00
C'est dur de passer à autre chose. Cela serai plus facile si son comportement était cohérent, si il n'était pas si rude et froid envers moi... Il me dit "je t'aime" la veille, me quitte aussi sec le lendemain et semble décidé à passer à autre chose moins d'une semaine plus tard. Au moment où il l'a quitté, il m'a dit que si ça ne devait pas marcher on pourrait rester amis, et maintenant il ne veut plus me voir, dit même que c'est une corvée. Il avait l'air de tenir à notre relation, même amicale mais ne fait rien pour la conserver. Il me dit " tu me connais, je n'aime pas faire de mal au gens" mais semble prendre plaisir à me voir souffrir.
J'ai toujours aimé lui parler, même quand on n'était plus ensemble, j'étais à l'aise, il n'y a personne avec qui je puisse parler comme ça. Je suis trop bien dans ses moments là pour imaginer laisser tomber ça comme ça.
Certain(e)s y voient une vengeance, comme si il faisait exprès d'être comme ça comme pour me rendre la monnaie de ma pièce. Il est même passé dans l'esprit de certains, l'idée que cela puisse être prémédité, voulu, comme une sorte de complot. Je ne pense pas, il n'est pas aussi machiavélique... Je ne le pensai pas capable d'agir de la sorte, c'est peut-être en cela qu'il dit que je ne le connait plus. Mais si c'est une facette de son nouveau "moi", je n'ai pas envie de la connaitre, elle fait trop mal, elle lui ressemble tellement peu..
Ce qui me tue c'est son trop plein d'honnêteté envers moi comparé à ce qu'il semble près à lui avouer. N'étais-je pas chez lui le soir même où elle partait? Ne m'as-t-il pas dit des choses comme " ça va beaucoup mieux maintenant", " je me sens mieux, je peux être moi même sans me prendre la tête", "il n'y a rien qui m'énerve chez toi, alors que avec elle on se prenait souvent la tête, il y avait des choses que je supportais pas"... Ne m'as-t-il pas dit aussi: "je la bloque l'autre là, elle est capable de venir fouiner, de mettre son nez partout". J'imagine que ce genre de mots durs me sont maintenant destinés...