Mardi 17 juin 2014 à 7:27

On partira de nuit, l'heure ou l'on doute
Que demain revienne encore
Loin des villes soumises, on suivra l'autoroute
Ensuite on perdra tous les nords
On laissera nos clés, nos cartes et nos codes
Prisons pour nous retenir
Tous ces gens qu'on voit vivre comme s'ils ignoraient
Qu'un jour il faudra mourir
Et qui se font surprendre au soir
Oh belle, on ira
On partira toi et moi, où je sais pas
Y'a que les routes qui sont belles
Et peu importe où elles nous mènent
Oh belle, on ira, on suivra les étoiles et les chercheurs d'or
Si on en trouve, en cherchera encore
On n'échappe pas bien pas même à ces fuites
Quand on se pose on est mort
Oh j'ai tant d'obéir, si peu choisi petite
Et le temps perdu me dévore
On prendra les froids, les brulures en face
On interdira les tiédeurs
Des fumés, des alcools et des calmants cuirasses
Qui nous ont vol nos douleurs
La vrit nous fera plus peur
Oh bella, on ira
On partira toi et moi, où je sais pas
Y'a que des routes qui tremblent
Les destinations se ressemblent
Oh belle, tu verras
On suivra les étoiles et les chercheurs d'or
On s'arretera jamais dans les ports, jamais
Belle, on ira
Et l'ombre ne nous rattrapera peut-être pas
On ne changera pas le monde
Mais il nous changera pas
Ma belle, tiens mon bras
On sera des milliers dans ce cas, tu verras
Et même si toute est joué d'avance, on ira, on ira
Même si toute est joué d'avance
A côté de moi,
Tu sais y'a que les routes qui sont belles
Et crois-moi, on partira, tu verras
Si tu me crois, belle
Si tu me crois, belle
Un jour on partira
Si tu me crois, belle
Un jour

Jeudi 25 avril 2013 à 23:00

J'ai décidé de tout remettre en ligne, tous ces articles écrits et jamais publiés, et tous les autres écrits, postés puis dépubliés sous prétexte que l'époque de laquelle ils parlaient était terminée.

Sauf que ce blog, c'est un peu le miroir de ma vie.

Et la vie, elle se dépublie pas...

Jeudi 25 avril 2013 à 22:34

 

Ça faisait cent longs hivers que tu usais le même corps. Tu aurais eu 102 ans en juin, tu devais te demander ce qu'elle faisait la mort.

Tu avais toute ta tête, elle était remplie de souvenirs, de gens que tu avais vu naître, puis, que tu as vu mourir.
Tu as vu la Première Guerre, le premier téléphone, tu es née aux chandelles, tu as grandi au charbon, tu as connu la grande crise, tu avais à peine 20 ans, tu as connu le soleil avant qu'il soit dangereux, tu as connu les églises avec du monde dedans.

Pour quelqu'un que l'on croyait morte à la naissance, toi, ce petit être à qui ils ont cassé les os pour permettre à ta mère de survivre, tu t'es battue avec force et avidité pour chaque parcelle de vie dans laquelle ils ne pensaient jamais te croquer.

A chaque hiver tu pensais mourir, à chaque printemps tu renaissais.
Mais cette année le printemps à tardé, l'hiver a duré et toi, tu n'a pas pu renaître.
Tu es partie rejoindre ta fille et ton mari.

 

Pas de discours, pas de fleur, rien dans le cercueil,
tu as souhaité partir simplement mais à la réflexion je me demande si cela n'aurai pas mieux valu qu'un prêtre qui ne connaissait même pas ton nom.
Mais n'ayant su t'écouter et te parler de ton vivant, je ne pouvais que respecter ta volonté.

Alors j'écris ici, paraphrasant cette chanson qui m'a toujours fait pensé à toi, qui m'a fait pleurer quand tu es partie, qui me fait sourire aujourd'hui, d'un doux sourire nostalgique, un sourire bienveillant et serein.

Je te souhaite une belle vie là-haut...



http://beurre-de-cacahuetes.cowblog.fr/images/10640567bougieavecdelafumeedepres.jpg

Lundi 18 février 2013 à 21:23

Je suis heureuse.

Mais les mots n'ont jamais vraiment décidé de revenir...

Mardi 3 mai 2011 à 23:10

I just want to live while I'm alive

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